Modern Dance
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La danse "moderne" a vu le jour simultanément en Europe et en Amérique aux alentours de de 1920. C'est une période fascinante où les danseurs refusent totalement la danse académique ou " classique" qui repose sur la loi de l'en dehors et les cinq positions.
C'est en 1926, pour Martha Graham qu'est créée l'expression; par ailleurs, se crée aussi une section " critique de danse spécialisé" dans le Times.
Laban, Humphrey, Graham, Duncan, Wigman, Nijinsky et sa soeur Nijinska et bien d'autres, ouvrent une nouvelle voie d'expression : le corps traduit non plus une beauté plastique absolue qui repose sur des proportions esthétiques définies, mais devient l'outil de l'âme : il traduit les couches les plus profondes de l'inconscient...
Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la naissance de la modern dance correspond aux années " Bergstrasse" de Freud...
Quitter l'apparence, la surface des choses, et se plonger dans les méandres du corps, du coeur, de l'esprit, et de l'âme : telle est la vocation des chorégraphes allemands, américains, ou russes...
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Quelques danseurs et chorégraphes des années 1920/1930
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Graham |
humphrey |
graham |
Duncan |
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Wigman |
Nijinska |
Wigman |
Une leçon,de Laban |
1) Les débuts : ( 1920/1930)
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Duncan |
Humphrey et Weidman |
Ted Shawn |
1)San Francisco/ Los Angeles
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La dance modern est créé par des féministes : Duncan l'est, Graham plus encore... non seulement ces femmes se détournent des valeurs académiques de la danse, mais également de celles de leur société. Si Duncan se dit " rouge" et danse l'Internationale, s'enflammant pour la révolution russe, Graham en créant Heretic montre comment la femme est traitée par la société sitôt qu'elle va à contre courant
Mais là s'arrête la comparaison : Duncan danse les vagues du Pacific, les fleurs et les nuages, sans chercher à créer une technique particulière. Graham,elle, s'interroge sur le mouvement, sur le souffle, sur l'expressivité qui peut en naître.
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J'ai du mal à rattacher Denis Shawn et Ruth Saint Denis à cette école, bien que c'est souvent ce que font les histoires de la danse. Certes, ce fut le vivier d'où sortirent, entre autres, Graham et Humphrey. Même comme précurseurs, du mouvement, cela m'est difficile: ils étaient attachés à des valeurs " décoratives" et même en s'inspirant ds théories de françois Delsarte, leurs chorégraphies représentaient des valeurs du " Beau" où l'expressivité naissait dans ce context avant tout. Je dirai plutôt qu'ils sont une branche à part, qui se rattache au mouvement des danses exotiques qui explose à cette époque. Leur danse et leurs créations s'ouvrent sur le monde, par sur le temps.
Certes Ted Shawn prônait des valeurs de dépouillement, et pensait danser un jour pied nus... il a rédigé des ouvrages qui s'inspirent de F Delsarthe... mais Graham, en 1926, affirme un style où tout s'oppose à ce qu'elle a appris à la Denishawn school.
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Doris Humphrey va elle aussi élaborer un langage qui reposera sur deux pôles essentiels : l'équilibre, sa recherche, et la perte de l'équilibre. Elle dit que " le mouvement est un arc qui se situe entre deux morts". Elle créée une compagnie avec Charles Weidman, qui partage certaines visions de la danse,mais qui lui, danse avant tout " pour son plaisir et celui du public" thème peu recherché dans ses années sombres.
Elle rédige "the art of making dancing" qui n'est pas sans affinité avec les ouvrages de Laban.
Elle crée en 1923, sous l'impulsion de Ruth, une danse sans musique : Tragica. Elle fera beaucoup d'expérience de ce type, cherchant les rapports entre rythmes, espaces, mouvements.
Le monde politique, son context, la dure réalité sociale qui fait suite à la crise de 1929, la guerre d'Espagne, seront des thémes qui inspireront les oeuvres des années 1930.
2) Allemagne :
2) L'explosion : ( les années 1940/50
3) les héritiers : ( 1960/70)
4) Chorégraphes d'aujourd'hui (1980/2007)
5)Bibliographie
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